- Aller dans la chambre pour voir ce qui est affiché (photos, dessins…), les objets significatifs (boite de photos…), et proposer de :
- Aménager la chambre de la personne avec elle : rangement, tri, disposition des meubles, photos (on retrouve des « trésors » dans ce « bazar »…
- Refaire la tapisserie de la chambre avec la personne (+ parent éventuellement)
- Faire le ménage avec la personne ; faire une photo de son lit bien fait, avec elle devant !
- Refaire en groupe les murs d’un espace collectif (+ fresque…)
- Faire appel aux compétences des résidents pour faire des travaux collectifs (CHRS)
- Chanter le ménage, le transformer en « fête » collective, avec musique, chanson, danse du balais (« la fête des escaliers » par exemple…)
- L’éducateur s’habille en « homme de ménage », et commence le ménage « en ricochets »[1], tout cela en musique, en chantant (« siffler en travaillant… »)
- Associer l’homme d’entretien, ou la femme de ménage à ces tâches, ou proposer à la personne de lui donner un coup de main (notamment en cas de sanction…)
- Avec les psychotiques : s’excuser de faire intrusion, énoncer ce que je ressens personnellement chez eux (chambre envahie de cartons, sale…) et mon inquiétude…
Les déplacements dans l’institution (changements de lieux)
- Chanter le déplacement (autistes, psychotiques…)
- Chanter « le train », à la queue leu leu
- Créer un imaginaire (l’agent secret…) pour motiver le déplacement
Les accompagnements dehors : courses, médecins…
- Faire des photos dehors (« reportage »)
- Mettre la radio, de la musique en voiture
- A pied ou en voiture, jouer à « être perdu », et demander à la personne de nous guider…
[1] Lucie : « Un village était ravagé par la peste ; un sage s’enferme dans la maison la plus sale ; les villageois voient juste la fumée de la cheminée. Petit à petit, la peste disparaît. Quand il sort et qu’on lui demande ce qu’il a fait, il dit juste : « J’ai rangé ». L’histoire peut servir à motiver un ménage…
