Temps informels (pauses, « récréations », temps morts, veillées…) et transitions
L’éducateur peut s’occuper dans son coin, éventuellement avec un collègue, à faire une activité (jouer, dessiner, lire, courir…) : pratique en ricochets (voir wiki) : avec des handicapés mentaux collés à la télévision etc. Exemples :
intérieur :
- Jeu : voir jeux d’animation et jeux de société
- Dessin,
- Origami, (souvent attirant pour les enfants « agités »)
- Broderie (idem)
- Solitaire
- Invités : on invite des personnes extérieures pour « changer l’ambiance » (cf. repas…)
- Histoires, contes, livres
- Aménagement de coins lecture, jeux, dessin pour permettre l’autonomie des enfants (ou adultes)
- Mandala
extérieur : voir jeux d’animation :
. L’éducateur organise de jeux pour éviter le chaos des récréations : la tomate, le chat etc.
Transitions :
l’éducateur (l’équipe voire les usagers eux-mêmes) invente des rituels créatifs adaptés à chaque temps : chanson (avec paroles racontant le déplacement, prénom de l’enfant et/ou des professionnels) dans la chanson) pour annoncer les changes, le repas, la sieste et le coucher, le passage d’une activité à une autre (petits enfants, ado, adultes handicapés...) ou pour les personnes avec qui les changements sont compliqués (autistes…),
J’initie « un imaginaire » : on va se déplacer en secret, sans que personne nous voie etc. (psychotiques, enfants...) ; j’invente une situation fictive : on va traverser l’océan en marchant sur les îles sèches car il y a des requins dans la mer au moment où la femme de ménage a passé la serpillère (cf. Jean Epstein, Le jeu en jeu), ou bien : on doit tenir une corde pour marcher dans la rue, parce que etc. (petits enfants)