On parle ordinairement d’empathie pour dire la capacité à « se mette à la place de l’autre » : prendre en compte ce qu’il ressent, en particulier sa souffrance. Il ne s’agit pas de s’identifier à l’autre mais de faire un effort pour se décentrer « comme si » (« as if ») on était l’autre.
L’empathie vivante peut se traduire par une volonté « d’écoute active » à travers la reformulation (cf. WIKI) par l’écoutant de ce que dit et exprime une personne : on essaie de « vérifier » qu’on a bien saisi ses ressentis, son « cadre de référence » interne. (Carl Rogers)
L’empathie peut parfois s’exprimer par le fait même de se taire, d’écouter sans parler. Le silence peut signifier une vraie présence à ce que vit une personne.
On peut encore manifester son empathie par un acte, qui signifie implicitement qu’on accepte l’autre, qu’on l’accueille là où il en est :
Exemples : voir ici RECIT Léon le lambin, où l’éducatrice « prend la main » de Léon, adolescent qui ne veut pas grandir, lui signifiant en acte : je t’accepte comme tu es.
On peut se montrer empathique en évitant le frontal, l »humiliation, par un recadrage (cf. WIKI) pour sortir quelqu’un de son mal-être (exemple : RECIT « petites foulées« ) ; cf. WIKI : réparation : estimant qu’il a agi ainsi parce qu’il va mal, au lieu de faire payer le fautif, on lui propose de donner de lui, de faire quelque chose de « bon » pour les autres
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