Nous sommes souvent démunis, devant des personnes de la rue, exposées aux dangers multiples, enfoncées dans une marginalité radicale… Cherchons des idées !
- musique avec eux : apporter une guitare (chansons…), de la musique…
- photos (faites par eux…) ; sorties photos dans la ville… (au lieu de les photographier, permettons leur qu’ils nous montrent comment ils regardent notre monde…)
- jeux de société (dames, échecs…)
- Instaurer des situations de partage (convivialité) et de réciprocité : nourriture, boisson… Accepter leur offre de boisson, un café payé par eux…
- Leur demander un « coup de main » : leur demander le chemin, leur demander comment on fait telle chose qu’il savent faire, leur demander de faire la cuisine etc. RECITS : Les joies de l’apprentissage Pistes de réponses : Jeu de places (l’aidé aidant) REFERENCES : Chemins de l’éducatif (F. Hébert), Dunod, p. 293 à 399 (3ème édition) : » Quand j’aide, ça m’aide«
- chercher leurs centres d’intérêt, et trouver un moyen de les « actualiser » : RECITS « Rêve d’envol », Le Fil du Récit n°5 : Louis, ancien clochard revendiqué, est malade et se retrouve en institution ; mais il ne veut pas se laver ; c’est en passant par ses centres d’intérêts (les avions) qu’on le motivera…
- chercher à connaître leurs (anciennes) compétences pour les activer…
- Approcher en douceur la question de la famille, pour encourager la personne à renouer les liens : parler de moi, de ma famille… EXEMPLE : Emile est perturbé : il a reçu une lettre de sa nièce. « Il avait, je crois, une envie énorme de rencontrer sa nièce. Je lui ai parlé de ma mauvaise relation avec mon oncle, le jeune frère de mon père, en lui expliquant que c’était différent avec mes cousines ». Emile fera le pas. Pedro Meca (fondateur du lieu « La moquette » à Paris), Contrebandiers de l’espoir, p. 113 (cité ici par F. Hébert, Chemins de l’éducatif, p. 479)