Chaque personne, quels que soient son âge, sa culture, son handicap etc., a des centres d’intérêt particuliers dans sa vie : des goûts, des passions qui lui sont propres, parfois en lien avec des compétences particulières.
Il s’agit pour l’éducateur de chercher quels sont ces « points forts », pour les reconnaître et les activer chez la personne, car ils ne sont pas toujours visibles, ils peuvent paraître dérisoires, ou sont cachés par de faux intérêts ; ces passions profondes sont ce qui est vivant en elle : ce sont donc des points de départ pour des projets, pour partager quelque chose, ou simplement pour permettre à quelqu’un de retrouver du plaisir. (on parle parfois également de centres d’intérêt de groupe, liés à un âge, un milieu…). On peut considérer qu’un autiste qui est agite les mains devant ses yeux a pour centre d’intérêt les jeux de mouvement et de lumière, de même un bébé. Il s’agit donc de les rejoindre là où ils sont, de reprendre quelque chose de ces intérêts d’apparence dérisoire voire parasite (stéréotypies), de partager et d’enrichir ces petites passions, supports de relation.
Les centres d’intérêt ont été mis en avant comme vitaux pour l’enfant par plusieurs grands pédagogues : Decroly, Freinet, Dewey
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