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Il faut distinguer les entretiens formels (dans un bureau… : en AEMO par exemple : cf. ici RECITS S’écouter pour écouter) et les entretiens informels : ils peuvent avoir lieu de façon improvisée, lors d’un accompagnement (voiture…), dans un moment du quotidien (coucher…) RECIT : La maison en Afrique

entretien hebdomadaire (MECS, Foyer…) : il s’agit d’anticiper les problèmes, de ne pas passer à côté de personne en situation d’isolement : le référent (ou son substitut) s’entretient avec chaque personne (enfant ou adolescent placé…) à propos de la semaine ; on utilise un « cahier de placement » où on écrit ce qu’on se dit, les constats, ce que l’équipe veut dire à la personne et inversement, les besoins et projets de la personne etc. ; le cahier est conservé dans le bureau, il sera emporté par elle quand elle partira

s’agissant du handicap, on peut instaurer un cahier des entretiens du même type, parfois quotidiens, autour d’un « cahier de dialogue » : on utilise éventuellement des photos (des autres usagers, des collègues, des parents…) et des pictogrammes pour se comprendre :

voir ici ACTIVITE Le cahier de dialogue

pour les petits enfants, pour de jeunes psychotiques, on peut échanger via une médiation comme une poupée que l’enfant fait parler

entretien après-coup : quand il y a eu crise, transgression (insultes, coups…), l’éducateur se pose avec la personne plus tard, pour laisser l’émotion retomber et pouvoir se parler de façon apaisée ;

REFERENCES : Elisabeth Maheu, Sanctionner sans punir, Chronique sociale, p. 98-100 : « traiter le problème, mais après la crise », « utiliser le temps comme élément tiers, demain sera un autre jour », « sursoir à ses propres impulsions »

médiation (entretien) : si la situation est trop difficile, le conflit très profond, si l’éducateur est personnellement impacté, il faudra un tiers (chef de service, collègue…) :

REFERENCES : Samuel Perriard,  La médiation en pratique, Jouvence ; François Hébert, Chemins de l’éducatif, Dunod, p.